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Mémoires de Telgruc
Extrait du livre de Roger Marzin paru en janvier 2003
- Une page de notre histoire en presqu'île de Crozon -
La dîme à Telgruc  
 
La dîme, impôt en nature prélevé au moment de la récolte, était réservé pour subvenir au besoin de l’église. Charlemagne est à son origine, la Révolution va l’abolir dès août 1789. Ce prélèvement qui se voulait théoriquement égal au dixième de la récolte a été rarement levé par son destinataire, l’abbé du monastère, l’évêque ou le recteur qui en était titulaire. Ceux-ci confiaient la tache à un adjudicataire qui en faisait la collecte pour son propre compte moyennant un loyer.
A Telgruc la dîme ecclésiastique était perçue par frairie au bénéfice du Seigneur Abbé de Landévennec. Les frairies étaient des zones de perception de l’impôt paroissial, on les appelait aussi cordelées. Un état des revenus de 1790 concernant l’abbaye nous apprend qu’à Telgruc il était perçu la dîme de cinq frairies détaillées comme suit :
Dîme de la frairie de Kerjean 150 livres
Dîme de la frairie de Lespiguet 150 livres
Dîme de la frairie de Péran 120 livres
Dîme de la frairie de Pennarun 100 livres
Dîme de la frairie du Caon 90 livres

Dans une correspondance écrite à Paris le 13 septembre 1779 destinée au prieur de l’abbaye il est mentionné : « L’abbé de Landévennec est curé primitif de Telgruc et patron, ainsi, votre dîme est ecclésiastique. »
La dîme était un impôt payé sur les récoltes et consistait en la levée de la 13ème gerbe de blé blanc que les domaniers ou paysans, cueillaient sur les fonds du seigneur abbé est-il écrit dans un aveu de 1737 de Jean Gallou et autres de Lescataouen, comme suit : « et outre doivent à la dite abbaye les deux parts de la treizième gerbe des bleds* blanc qu’ils cueillent des dites terres et le tiers au Sieur recteur de la dite paroisse et sont sujets de suivre les cour et moulins de la dite abbaye... »
Ce document nous permet de situer très exactement la levée et le partage de la dîme à l’époque dans le fief de l’abbaye. Confirmation en sera faite par une déclaration de 1739, concernant les lieux de Mésaplanguen situé au nord de la voie romaine et Stavadec (ou Stangvadec) au sud de la dite route, aux issues ouest du village de Penanguer.
Pour notre page d’histoire nous avons retenu quelques exemples de baillée de la dîme de la paroisse, au XVIIIe siècle.
- La dîme de la frairie de Péran était affermée par bail du 31 mars 1738 à Nicolas Poudoulec qui payait 11 briques de froment, 10 briques d’orge et 9 briques d’avoine, pour cette baillée.
En 1746 Messire Joseph Heurssaff Doixant docteur de Sorbonne, recteur de Telgruc, passe une baillée de pure et simple ferme pour six ans avec Mathias Le Torillec de Kérampran pour la levée, suivant la coutume, de la dîme de la frairie de Péran. Celui-ci payera trente trois livres par an au recteur, aux fêtes de Noël, sous obligation de tous ses biens.
- La dîme de la frairie de Pennarun était perçue par Guillaume Thomas à partir de la récolte de 1740 en vertu d’un bail passé le 1er septembre 1739. Il payait la location en fournissant à l’abbaye 8 briques de froment, 18 briques d’orge et 4 briques d’avoine.
- La dîme de la frairie de Lespiguet était affermée à Philippe Raoul en août 1732.
- La dîme de la frairie du Caon était prélevée à partir de 1734 par Jacques Thomas et Jean Le Garrec en vertu du bail du 25 septembre 1732. Ils payaient à l’abbaye 3 briques de froment, 15 briques d’orge et 3 briques d’avoine.
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Mémoires de Telgruc - Roger Marzin


Les
gardes-
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La
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saisis
Copyright 2003, extrait du livre "Mémoires de Telgruc" de Roger Marzin  
   

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